Après le petit déjeuner, check out et nous continuerons avec la visite de la Cathédrale de Matera, dédiée à la Vierge de la Brune, patronne de Matera, et à Saint Eustache, se dresse sur la colline de la Civita. Le bâtiment a été construit entre 1230 et 1270, avec la pierre des carrières de la Vaglia, et constitue l’un des exemples plus tard du style roman des Pouilles. La façade présente un beau portail, décoré de sculptures entrelacées, et une magnifique rosace romane à seize rayons, symbole de la roue de la vie. Sur le côté droit, il y a deux autres portails mineurs, séparés par une fenêtre. Le clocher est également remarquable. Une inscription sur l’architrave de la porte définit l’église comme la "maison qui réjouit les yeux".
L’intérieur, en croix latine, présente trois nefs et cinq fenêtres latérales. Sur le presbytère, le tiburium se termine par un dôme. Belle est le chœur en bois de 1453 par Tantino, artiste originaire d’Ariano Irpino. En ce qui concerne la décoration intérieure, on peut noter que la Cathédrale souffre des différentes phases artistiques qui se sont succédé jusqu’au XVIIIe siècle.
De grande valeur, au premier autel de la nef gauche, la fresque de la Madonna della Bruna (XIIe siècle), l’une des nombreuses fresques qui recouvraient les murs de la cathédrale; puis la chapelle de l’Annunziata, de la fin du XVIe siècle, œuvre du matelot Giulio Persio, fils d’Altobello.
Déjeuner libre et dans l’après-midi, nous continuerons avec la visite de l’église de San Giovanni Battista, considérée comme le joyau architectural de Matera pendant le Moyen Age pour la composition architecturale raffinée et la décoration fine. Actuellement nous ne pouvons pas percevoir entièrement cet ensemble parce que l’aspect actuel qui nous présente est en réalité la façade latérale, puisque la principale a été englobée en 1610 dans la construction de l’Hôpital (bâtiment voisin).
Anciennement connu comme Santa Maria La Nova fut destiné aux neuf moniales pénitentes d’Accon portées à Matera par l’Evêque Andrea avant 1193 de la Palestine, mais il était appelé aussi Santa Maria ai Foggiali du nom latin "Fovea", c’est-à-dire trou, dont la zone était riche pour conserver les denrées alimentaires comme les céréales et les légumineuses.
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